Les questions au Gouvernement désignent la procédure permettant à un parlementaire d’interroger un ou des membre(s) du Gouvernement sur une matière donnée. C’est l’un des moyens classiques du contrôle parlementaire de l’action gouvernementale.
Le règlement de l’ALT, en ses articles 138 et suivants, traite de trois types de questions qui peuvent être adressés au Gouvernement sur des sujets intéressant la vie de la nation. Il s’agit des questions d’actualité, des questions écrites et des questions orales avec ou sans débat.
Les questions d’actualité au Gouvernement permettent à chaque groupe politique d’interroger un membre du Gouvernement, qui lui répond en séance, sur un sujet d’actualité. Pour préserver la spontanéité des échanges, les députés n’ont pas l’obligation de transmettre par avance leurs questions aux ministres qu’ils comptent interroger.
Les questions écrites sont posées par un député à un ministre qui sont rédigées conformément aux dispositions de l'article 138, alinéas 1 et 2 du règlement de l’ALT. Les questions écrites ne doivent contenir aucune imputation d'ordre personnel à l'égard de tiers nommément désignés.
Tout député de la transition qui désire poser une question écrite, transmet le texte de sa question au Président de l’Assemblée législative de transition qui le notifie au Premier ministre ; communication en est faite à la toute prochaine séance plénière. Les réponses des ministres doivent parvenir à l’Assemblée législative de transition dans le mois suivant la notification des questions. Elles sont publiées dans le journal des débats parlementaires ou dans les procès-verbaux des séances au cours desquelles les réponses ont été annoncées.
Les questions orales avec ou sans débat permettent à un député d’interroger un ministre, qui lui répond en séance, sur un sujet qui est le plus souvent d’intérêt local durant la session permanente. Celles qui portent sur la politique générale du Gouvernement sont posées au Premier ministre qui peut se faire représenter. Elles ne doivent contenir aucune imputation d’ordre personnel à l’égard des tiers nommément désignés.